Cet été, les habitants de Phoenix sont stupéfaits : 11 piscines restent mystérieusement fermées. Mais quelles sont les raisons derrière cette décision inattendue ? Intriguant, n’est-ce pas ?
Rareté des infrastructures aquatiques
Avec l’arrivée de la chaleur extrême dépassant les 110 degrés à Phoenix, la ville la plus chaude d’Amérique, la fermeture de 11 des 29 piscines publiques pour la deuxième année consécutive réduit l’accès à des lieux de rafraîchissement et d’apprentissage de la natation, particulièrement dans les quartiers les plus défavorisés.
Conversion controversée en aires d’éclaboussure
Cinq des 11 piscines fermées cet été à Phoenix ne rouvriront probablement jamais, car elles sont destinées à être démolies et converties en aires d’éclaboussure dans le cadre d’un projet de revitalisation urbaine. Cette transformation suscite des inquiétudes chez les défenseurs de la prévention de la noyade, craignant une réduction des opportunités d’apprentissage de la natation pour les enfants, notamment dans les communautés à faibles revenus et les quartiers majoritairement latinos et afro-américains.
Impact sur la sécurité aquatique
La décision de remplacer les piscines traditionnelles par des aires d’éclaboussure a ravivé les préoccupations concernant la sécurité aquatique. En effet, il est souligné que les enfants ne peuvent apprendre à nager dans une aire d’éclaboussure, ce qui pourrait accroître les risques de noyade dans des communautés déjà vulnérables.
Crise des ressources humaines
Le maintien de la fermeture de certaines piscines est principalement dû à une pénurie de gestionnaires de piscines et de personnel qualifié, accentuée par les conséquences de la pandémie de COVID-19. Cette situation entraîne une incapacité à ouvrir les infrastructures aquatiques essentielles pour la sécurité et le bien-être des habitants de Phoenix.