Un incident choquant s’est produit à la piscine intercommunale André-Perrée de Bernay, en Eure, où un homme a été interpellé pour avoir utilisé son téléphone portable afin de filmer des jeunes filles dans les vestiaires. Les faits, survenus le 26 octobre 2024, impliquent des victimes mineures, et ont suscité une réaction immédiate des autorités et des parents.
Les faits révélés
Ce sont les gendarmes qui ont été rapidement alertés lors de l’incident. Le président de l’Intercom Bernay Terres de Normandie, Nicolas Gravelle, a partagé ces informations sur sa page Facebook le 30 octobre, confirmant que l’individu a été pris en flagrant délit. Il était en train de filmer à l’intérieur des vestiaires féminins pendant un entraînement du club de natation.
Un employé de société de ménage impliqué
Lors de son interpellation, il a été établi que l’homme travaillait pour une société de ménage, prête à la collectivité. Selon les déclarations de l’élu, celui-ci a immédiatement été mis à pied et une procédure de licenciement a été lancée.
Le commandant de la gendarmerie de Bernay a également précisé que l’enquête en cours vise à identifier les victimes et à déterminer si l’homme avait un passé criminel. L’absence de vérification des antécédents criminels des employés de ces sociétés de nettoyage soulève des questions sur la sécurité dans des lieux publics.
Des victimes mineures et des réactions émouvantes
Il est essentiel de noter que les victimes de cet incident sont des mineures, ce qui rend la situation encore plus préoccupante. Un témoignage d’une mère d’une jeune fille impliquée a mis en avant les excellents réflexes de l’entraîneur, qui a rapidement agi en alertant les gendarmes. L’inquiétude des parents et l’impact psychologique sur les adolescentes sont des préoccupations primordiales dans ce type de situation.
Conséquences et mesures de soutien
La mère de l’une des victimes a exprimé son indignation face à la libération de l’homme après son interpellation. Cinq jeunes filles, âgées de 10 à 17 ans, font partie des victimes, et leur traumatisme nécessite un suivi psychologique. Les parents sont déterminés à soutenir leurs enfants à travers le processus légal, affirmant qu’il est impératif que ces faits ne tombent pas dans l’oubli.
Une réunion pour aborder les préoccupations des familles
À la suite de cet événement, une réunion a été organisée pour aborder les inquiétudes des familles. La présence du directeur de la piscine et du président de l’Intercom a permis aux parents de poser des questions cruciales concernant la sécurité et la vérification des antécédents des personnes travaillant à proximité des jeunes.
Dans un climat de méfiance, la possibilité de créer une cellule psychologique pour aider les victimes a été évoquée. Les parents envisagent de se constituer partie civile pour s’assurer que justice soit faite et que de tels comportements inacceptables ne se reproduisent pas.