Découverte du Club Med emblématique des « Bronzés » en Côte d’Ivoire : entre piscines délabrées et paillotes oubliées

Imaginez-vous sur la célèbre plage où les Gentils Membres du Club Med ont posé leurs valises et vécu des moments inoubliables. Cette scène idyllique, immortalisée par le film culte des Bronzés, semble appartenir à un autre temps. Aujourd’hui, cet endroit mythique, situé à deux pas d’Abidjan, se présente comme une ruine nostalgique, témoin d’une époque révolue. Nous entreprenons un voyage au cœur de cette Côte d’Ivoire qui a tant changé, pour redécouvrir les vestiges de ce paradis perdu, entre piscines délabrées et paillotes oubliées. Ce retour sur les lieux est non seulement une plongée dans le patrimoine culturel du pays, mais aussi une réflexion sur les contrastes saisissants entre l’exubérance du passé et la réalité actuelle. Loin des cartes postales, cette exploration révèle les histoires cachées derrière chaque mur effrité et chaque espace abandonné, pour comprendre ce que le Club Med représente aujourd’hui. Un récit qui promet d’éveiller la mélancolie et l’émerveillement.

Nous replongeons dans les années 1970, une époque où le Club Med se dressait fièrement sur les plages ivoiriennes, offrant à ses membres une expérience de vacances inoubliable. Le film Les Bronzés, sorti en 1978, a immortalisé cet endroit idyllique, le figeant dans l’imaginaire collectif non seulement en France, mais également en Côte d’Ivoire. Ce long métrage des Splendid est devenu une référence, de par son humour décalé et sa représentation colorée d’une vie de fête au soleil, attirant des milliers de visiteurs vers cette destination rêvée.

À l’époque, le Club Med n’était pas simplement un lieu de détente, mais un symbole d’un mode de vie. Évoquant le rêve et l’évasion, il représentait un passage vers un monde où l’ennui n’existait pas. Les vacanciers – affectueusement appelés Gentils Membres ou GM – faisaient l’expérience d’un espace où la joie et le rire régnaient en maîtres. Ce contexte particulier a irrémédiablement marqué la culture française, associant le nom du Club Med à des souvenirs de convivialité et de partage, tout en stimulant une fascination pour les destinations exotiques.

En parallèle, ce lieu a également laissé une empreinte significative sur la culture ivoirienne. Le Club Med illustrant une forme de tourisme qui contribuait à l’essor économique local à travers l’emploi et l’infrastructure. Les interactions entre GM et la population locale ont engendré un échange culturel dynamique, où la tradition ivoirienne rencontrait l’euphorie des vacances à la française. Au fil du temps, cet endroit est devenu un lieu de mémoire, où les rires de l’époque des Bronzés résonnent encore, mais qui aujourd’hui se confronte à une réalité bien différente, marquée par l’abandon et l’usure du temps.

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Revenons sur la route mythique, celle des « trois heures de car », empruntée par les Gentils Membres du Club Med, un vestige de la célèbre bande des Bronzés. Ce voyage nous conduit de l’aéroport d’Abidjan jusqu’au village d’Assouindé, un trajet qui semble chargé d’histoires. En effet, c’est ici même que le premier long métrage de la troupe a été tourné, en mars 1978, sur une plage de rêve, à seulement 80 km de la capitale. En novembre 2024, alors que nous nous rendons en Côte d’Ivoire pour un reportage sur l’élection de Miss France, il est presque irrésistible de s’éloigner du parcours maintenu et de réexaminer cet endroit, bien que nous sachions qu’il ne reste plus grand-chose des splendeurs d’antan.

La route elle-même, que tant de touristes ont parcourue pour rejoindre cet Eldorado aux douces promesses, a profondément changé. Les embouteillages monstrueux et le trafic intense de la capitale donnent l’impression que le temps a su rattraper cette destination autrefois prisée. Les bords de la route sont peuplés de spectacles surprenants, notamment cette vision désolante de ces chevaux maigres, témoins d’un environnement en lutte contre sa réalité. Nous continuons en nous demandant ce qu’il reste du Club Med dans cette ambiance de nostalgie.

Une fois arrivés sur les lieux, une mélancolie s’installe. Les piscines délabrées, autrefois scintillantes sous le soleil, sont aujourd’hui des infrastructures oubliées, emplies de vieux débris et de quelques feuilles mortes, cachant presque les reflets de cette époque où chaque plongeon résonnait avec les rires et les chants des vacanciers. Les paillotes, jadis animées par le bruit des cocktails et des rires, sont maintenant des ombres silencieuses. Les matériaux autrefois vibrants sont désormais ternes, et les murs qui retenaient tant de souvenirs ne racontent plus que leur déclin, énonçant en écho la nostalgie de ceux qui ont connu l’effervescence de ces lieux.

Ce mélange de beauté fanée et de souvenirs captivants nous plonge dans une réflexion profonde. Nous ne pouvons nous empêcher de nous souvenir des rituels qui unissaient les vacanciers : les jeux en piscine, les soirées festives, et les craquements des coques de noix de coco ouvertes au bord de la plage. La magie qui habitait ces lieux semble s’être évaporée, laissant place à un sentiment de désuétude, trahissant la beauté d’un héritage insaisissable. Seuls les échos lointains des Bronzés semblent encore flotter dans l’air, rappelant à tous que derrière chaque ruine se cache un récit fascinant, rempli d’éclats et de rêves perdus.

Replongeons dans l’univers nostalgique du Club Med, un lieu où les souvenirs s’entrelacent avec les réalités du temps. La route qui mène d’Abidjan à Assouindé est le miroir d’un passé révolu. Les Gentils Membres (GM) d’hier, aujourd’hui témoins d’une évolution marquée par le passage des décennies, racontent leurs expériences, souvent teintées de rires et d’émotions.

« C’était le paradis sur terre », se remémore Anne, une ancienne GM qui a eu la chance de découvrir le Club dans les années 80. « Les soirées autour du bar, les activités de plage… On oubliait tout, c’était l’évasion totale! », se souvient-elle avec une lueur dans les yeux. Mais Anne ne peut s’empêcher d’ajouter : « Aujourd’hui, l’endroit respire la nostalgie. Chaque recoin de cette ruine me rappelle ces moments de magie. »

Un autre visiteur, Jacques, exprime un sentiment similaire : « Lors de ma première visite, je n’aurais jamais imaginé que ce lieu paisible deviendrait un souvenir. C’était synonyme de détente et de plaisir. Maintenant, en voyant le site à l’abandon, je ressens une profonde mélancolie. » L’enthousiasme d’antan s’est transformé en un doux regret, comme si chaque vague de l’Atlantique ramenait avec elle les souvenirs des rires passés.

Delphine, qui visite le site tous les cinq ans depuis son adolescence, ajoute : « La première fois, c’était un enchantement. J’y ai rencontré des amis pour la vie. Maintenant, je pleure ce qu’il est devenu. Mais j’essaie de garder précieusement ces moments gravés dans ma mémoire. » Cette épreuve de la mémoire révèle l’attachement des visiteurs envers un espace autrefois vibrant de vie.

Les témoignages continuent : « C’est comme un chapitre de ma vie qui s’est refermé, mais dont je chéris chaque mot », conclut Michel, un fidèle GM qui revient sur les lieux d’une manière presque rituelle. Le contraste entre l’exubérance du passé et le silence pesant du présent crée une bande-son unique, celle des souvenirs et des promesses d’un temps révolu.

Dans ce mélange entre l’héritage du Club Med et la réalité actuelle, chaque souvenir partagé devient une vitrine de l’oubli et de l’éclat, un écho des rires du passé se heurtant aux murs en délabrement du présent.

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Retrouvons la route mythique des « trois heures de car », reliant l’aéroport d’Abidjan au village d’Assouindé, théâtre du célèbre film des Bronzés. Ce voyage nous plonge dans la mémoire d’une époque dorée, figée en 1978, où le Club Med illuminait les rivages de la Côte d’Ivoire. Pourtant, à présent, c’est une ruine laissée à l’abandon depuis 2005, témoin de l’exubérance d’un passé révolu. Le chemin semble avoir évolué, mais les embouteillages et les scènes pittoresques d’un quotidien parfois difficile des chevaux pauvres aux abords de la route rappellent une réalité contrastée. Cet héritage nostalgique mérite d’être préservé, car il évoque non seulement des souvenirs chers, mais inspire également des réflexions sur le futur du Club Med et la manière dont nous pouvons conjuguer passé et développement futur pour raviver la magie de ce lieu emblématique.