La piscine des Bains à Dieppe, véritable poumon de détente et de convivialité pour des générations d’usagers, a récemment fermé ses portes, laissant derrière elle un élan de désolation. Le samedi 21 décembre 2024, une cinquantaine de personnes se sont réunies devant cet édifice emblématique pour un dernier adieu chargé d’émotions. Les témoignages recueillis durant cet événement illustrent la déception et la tristesse ressenties par ceux qui y ont trouvé bien plus qu’un simple lieu de baignade : un espace de retrouvailles, de détente et de communauté. Au-delà de la mélancolie, ces voix soulignent l’impact néfaste de cette fermeture sur la vie sociale et économique de Dieppe, posant la question de l’avenir de la ville aux quatre ports. Alors que des résidents se tournent vers d’autres bassins aux alentours, il est crucial d’écouter ces histoires et d’ouvrir le dialogue sur les enjeux que cette situation entraîne pour la collectivité.
Les Bains à Dieppe, une piscine emblématique située en bord de mer, ont longtemps été un lieu de rencontre et de détente pour les habitants de la ville et des environs. Construite dans les années 1930, cette structure a rapidement pris une place centrale dans le quotidien des Dieppois, devenant un véritable symbole de la vie locale. Avec ses grandes baies vitrées offrant une vue imprenable sur la mer, l’endroit a su séduire générations de nageurs et de familles, réunissant petits et grands autour de la passion de la natation.
Pour de nombreux usagers, les Bains représentaient bien plus qu’une simple piscine. Béatrice, une habituée, se remémore ses années de pratique avec sa bande d’amis : « C’étaient des moments précieux, une bulle de bonheur partagée, un vrai point de rendez-vous social ! » Au fil des ans, des amitiés se sont formées dans les vestiaires et autour du bassin, créant un fort lien de solidarité au sein de la communauté.
Les Bains ont également joué un rôle crucial dans la santé publique locale. À une époque où l’accès à des installations sportives de qualité était limité, cet édifice a permis à de nombreux citoyens d’améliorer leur condition physique et d’adopter des habitudes de vie saines. Jérémie, professeur d’éducation physique, souligne l’importance de ces installations pour les écoles : « L’accès à un bassin de 50 mètres était essentiel pour l’entraînement de mes élèves. J’ai pu les voir progresser chaque semaine, sous leurs sourires et leurs rires. »
Les événements organisés autour de la piscine, comme les compétitions de natation et les initiations à des sports aquatiques, ont permis de rassembler les habitants, suscitant un sentiment d’appartenance collective. Des anecdotes marquantes émaillent l’histoire des Bains, comme cette célèbre compétition amicale où parents et enfants s’affrontaient dans une ambiance festive, renforçant ainsi l’esprit communautaire de Dieppe.
La piscine des Bains était également un lieu de bien-être, offrant des programmes variés tels que l’aquagym et des séances de relaxation aquatique. Ces activités participaient à la santé mentale tout autant qu’à la santé physique, attirant des personnes de tous âges. L’absence de cette installation, suite à sa récente fermeture, est perçue comme un véritable coup dur pour la cohésion sociale et le mode de vie actif des Dieppois.
Les souvenirs des baignades estivales, des leçons de natation et des retrouvailles amicales continuent de hanter ceux qui ont fréquenté cet endroit. Pour eux, les Bains à Dieppe restent un symbole puissant des liens tissés au fil des années et un lieu chargé d’histoire, que beaucoup espèrent voir revivre un jour.
Le samedi 21 décembre 2024, une cinquantaine de personnes ont afflué devant l’entrée de la piscine des Bains à Dieppe pour dire un ultime « au revoir » à cet établissement emblématique. Les émotions étaient palpables, entre déception, tristesse et mélancolie. Chaque témoignage révélait l’attachement sincère des usagers envers leur piscine.
Des souvenirs inoubliables
« Franchement, c’est une catastrophe », exprime Béatrice, qui fréquente les Bains depuis près de 15 ans. « J’y allais quatre fois par semaine, c’était un moment de détente mais aussi de retrouvailles avec mon groupe. Cela me motivait à surmonter les rumeurs de maladie liées à la baignade hivernale. Et finalement, je n’ai jamais été malade ! » Sa voix trahit une profonde mélancolie, comme si une partie de son quotidien s’effondrait avec la fermeture.
Un lieu de convivialité
Pour Jérémie, professeur d’EPS, la piscine représentait plus qu’un simple bassin. « C’était un espace où je pouvais m’entraîner et me détendre. Dès l’annonce de la fermeture en mai, j’étais dévasté. Nous avons tous espéré un changement, une solution, mais rien n’a été fait », confie-t-il avec une pointe de frustration.
La voix des usagers
La mobilisation devant les Bains était également le fruit d’une association d’usagers, représentée par Delphine Leloup. Cette dernière soulève la problématique financière liée à la fermeture : « C’est un gros gâchis. Au lieu de continuer à investir dans ce lieu, nous nous retrouverons bientôt avec une friche ! » Son indignation témoigne d’un profond sentiment d’abandon pour cet espace qui a tant apporté à la communauté.
Une absence réelle
Les conséquences de la fermeture vont bien au-delà de la perte d’un espace aquatique. Marie, habitante de Berneval-le-Grand, s’inquiète pour l’avenir économique de Dieppe : « Les commerces vont souffrir. Pour ma part, je n’ai plus de raison de venir ici. Je préfère aller à la piscine au Tréport et faire mes courses là-bas. » Sa réflexion met en lumière un changement de comportement qui pourrait affecter d’autres usagers.
Un avenir incertain
En ajoutant une note d’humour à leur chagrin, les usagers espèrent que la fermeture entraînera une réduction de leurs taxes foncières. « Qui sait, peut-être que ce sera un aspect positif de cette situation. » Ces paroles, bien que teintées d’ironie, traduisent un besoin de voir le bon côté des choses en dépit de leur triste réalité.
Le samedi 21 décembre 2024, une cinquantaine de personnes a manifesté devant la piscine des Bains à Dieppe, marquant une étape douloureuse pour les usagers de cet établissement emblématique. Les émotions étaient palpables : déception, mélancolie et frustration ont dominé le rassemblement, où chacun a partagé ses souvenirs et sa tristesse face à cette fermeture imminente.
Des souvenirs nombreux
Pour plusieurs participants, la piscine représentait bien plus qu’un simple lieu de baignade. Béatrice, une habituée depuis près de 15 ans, a évoqué son attachement : « C’était un moment de détente, un rendez-vous avec des amis. Nager m’a toujours apporté énergie et motivation ». Elle a même souligné l’importance du groupe dans sa pratique, où la camaraderie jouait un rôle clé pour rester active.
Une perte pour les sportifs
Jérémie, professeur d’EPS, a partagé son inquiétude concernant l’impact de la fermeture sur son enseignement et les élèves, qui utilisaient souvent le bassin de cinquante mètres. « Nous avons espéré jusqu’à la dernière minute qu’une solution serait trouvée », a-t-il confié, ajoutant qu’il était difficile d’imaginer la ville sans sa piscine. La perte d’un lieu où les jeunes pouvaient apprendre à nager et se familiariser avec le sport aquatique est un sujet de préoccupation pour de nombreux parents également.
Un risque économique
Delphine Leloup, représentante de l’association des usagers, a déploré cette fermeture, en soulignant que fermer un établissement comme celui-ci revient à abandonner un trésor local. « C’est un gros gâchis », a-t-elle affirmé. Elle a également mis en lumière le risque économique que représente cette situation pour Dieppe, où les visiteurs se rendaient à la piscine et en profitaient pour faire des emplettes. Marie, une habitante de Berneval-le-Grand, s’est inquiétée des conséquences inattendues : « Je n’aurai plus de raison d’aller à Dieppe, je vais préférer d’autres villes. »
Une communauté soudée face à l’adversité
Ce rassemblement a également permis de souligner une solidarité inébranlable parmi les usagers. Les personnes présentes ont témoigné de leur volonté d’agir ensemble. Beaucoup ont partagé l’idée de créer un mouvement pour défendre l’accès à un lieu aquatique dans la ville. L’absence d’un dernier bain « avant la fermeture » a été notée comme un manque d’attention de la part de la municipalité, renforçant un sentiment d’abandon.
L’impact sur le cadre de vie
Au-delà des pertes individuelles, cette situation soulève des questions plus larges sur le développement urbain et l’avenir de Dieppe. Les participants ont exprimé leurs craintes quant à la transformation de la zone en friche industrielle, redoutant une dégradation du cadre de vie et une perte d’attractivité pour la ville. Les témoignages recueillis révèlent un désir fort de maintenir une vie communautaire dynamique et de préserver des lieux de rencontre.
Le 21 décembre 2024 a marqué un jour sombre pour la communauté de Dieppe, alors qu’une cinquantaine d’usagers s’est réunie devant la piscine des Bains pour un dernier « au revoir » symbolique. Les témoignages des participants révèlent un profond sentiment de déception et de tristesse, illustré par les mots de Béatrice, qui évoque la perte d’un lieu de détente et de rencontre. Jérémie, professeur d’EPS, s’inquiète de l’impact de cette fermeture sur l’accès à une pratique sportive essentielle. Les craintes d’un manque à gagner pour le commerce local se font également entendre, avec un futur incertain pour ceux qui dépendaient de la piscine pour leurs visites à Dieppe.
Les voix de l’association des utilisateurs, notamment à travers Delphine Leloup, soulignent l’absence de solutions de la part de la municipalité et l’ironie de voir un site prometteur se transformer en friche industrielle. Cette situation soulève des questionnements sur l’avenir spatial et économique de la ville, ainsi que sur les petites communautés locales qui s’appuient sur des services tels que la piscine. Pour avancer, des discussions pourraient être entamées avec la municipalité pour explorer des solutions alternatives : repenser des espaces récréatifs, envisager des partenariats publics-privés ou réhabiliter des infrastructures existantes. Adapter les offres aux besoins de la population pourrait permettre de revitaliser le centre-ville et de préserver un lien vital entre les usagers et leur environnement.
