La piscine de Noyon, fermée au public depuis le début du mois d’août, suscite des inquiétudes en raison de son âge avancé et de son état général. Un cabinet d’inspection spécialisé a récemment alerté sur la dangerosité des installations, conseillant la municipalité de ne pas envisager une réouverture prématurée sans un diagnostic complet.
Un bâtiment vétuste en question
Âgée de 56 ans, la piscine de Noyon n’a pas été mise à jour depuis plusieurs décennies, ce qui soulève des préoccupations concernant sa sécurité. La fermeture du lieu a été décidée à la suite d’une panne du système d’alimentation, révélant des failles qui nécessitent une étude approfondie de l’ensemble des infrastructures.
Une gestion des responsabilités complexe
Les tensions entre l’actuelle et l’ancienne majorité municipale se manifestent alors qu’aucun consensus n’émerge quant à la gestion de cette situation délicate. Chacune des parties cherche à se dégager de la responsabilité des problèmes rencontrés, compliquant ainsi la communication sur les étapes à venir pour la piscine.
Des études techniques sans calendrier défini
Bien que des études techniques soient annoncées par la municipalité, la date de leur réalisation reste floue. Ce manque de clarté suscite des désagréments parmi les usagers, qui espèrent un retour rapide à la normalité après plusieurs mois sans accès à la piscine.
Un appel à la prudence
Le spécialiste mandaté pour évaluer l’état de la piscine insiste sur l’importance d’attendre le résultat d’un diagnostic complet avant d’autoriser toute réouverture. Cette approche vise à garantir la sécurité des usagers et à éviter des incidents regrettables liés à des installations potentiellement dangereuses.
Vers une réévaluation des installations aquatiques
La ville de Noyon, consciente des enjeux, envisage d’éventuelles améliorations et réaménagements de la piscine Paul-Boutefeu. Ces projets devraient passer par des études d’aménagement qui redonneront de l’attrait à ce lieu emblématique, mais tout cela dépendra de la sécurité des installations.